• C'est triste...

    Ah ces communicants...c’est triste.

     

    C'est triste...

     

    Cette semaine nous sommes entrés en contact avec Sergio Coronado, le directeur de la communication d’Eva Joly. Il nous à accordé une interview. Mais lorsqu’il à découvert ce sur quoi nous voulions l’interroger, il nous a remercié, sans répondre.
    Explication. 

    Le 20 février nous entrons en contact avec M. Coronado. Nous présentons notre blog comme « un site d'actualité, analysée à travers un regard étudiant ». Nous lui proposons une interview (par e-mail). Il accepte. Le 22 nous lui envoyons cinq questions.  Et le 23 au matin nous découvrons que nos questions « ne méritent pas qu’il y réponde ». Un comble de la part de quelqu’un qui gère la communication d’un candidat à l’Elysée.
    Est-ce donc ca être directeur de com. ? Envoyer valser les questions qui portent sur le climat délétère et ras le caniveau de cette campagne 2012 ?

    Evidemment nos questions n’étaient pas des questions « bizounours ». Nous l’interrogions notamment sur ces fameuses (sic) « petites phrases » qui fusent de part et d’autre des différents camps, et sur l’agitation médiatique qu’elles provoquent. Nous voulions comprendre le pourquoi d’une campagne si violente, et le rôle de tous les acteurs (politiques, médias, et citoyens) dans cette violence.

    Nous l’avons aussi interrogé sur les raison qui pourraient expliquer la chute dans les sondages d’Eva Joly. Question stupide certes, car s’il connaissait la réponse on peut supposer qu’il aurait agi pour changer le cours des choses (!) Erreur de notre part ici.

    Plus loin nous lui demandions si l’accord PS-EELV n’avait pas une (grande) influence dans cette défaite annoncée. Cet accord garantit à EELV deux à trois ministères, en cas de victoire de François Hollande, quel que soit le pourcentage de suffrages obtenus. Ainsi certains cadres du parti semblent plus préoccupés par leur sort personnel (obtenir un de ces ministères tant convoités) que par la campagne de Mme Joly.

    Le problème de cette interview ratée réside dans le fait que M. Coronado a reçu nos questions comme une agression. Pourtant (et nous le lui avons expliqué) cela ne se voulait nullement le cas. Nous ne voulions absolument pas jouer aux apprentis journalistes en quête de je ne sais quelle polémique. C’est délibérément que nous posions ces questions « négatives » et « dérangeantes », non pas pour le mettre en difficulté, mais au contraire pour lui permettre de nous détromper, et de détromper nos lecteurs sur l'image qu'ils se font d'Eva Joly au contact des médias classiques. Le but était que les réponses de M. Coronado nous éclairent. Nous comptions décrypter pourquoi les médias donnent une image peu attractive d'Eva Joly, nous voulions avoir un regard différent sur la candidate écologiste et sur sa campagne.
    Echec. Pour le moment. Car nous comptons néanmoins arriver à nos fins…autrement.

    Au dela de l’interview, plusieurs choses nous sont apparues. Nous avons beaucoup réfléchi. Cela explique en partie le long délai entre le précédent article et celui-ci.

    Nous avons déjà souvent dénoncé le climat délétère et les petites phrases ridicules. Ainsi nous sommes d’autant plus interloqués par le refus de réponse de M. Coronado. Ces communicants sont donc à ce point dans leur petit monde de guéguerre électoraliste qu’ils en oublient de prendre le moindre recul ? Pire, ils ne répondent même pas de leurs erreurs !
    La politique du XXIe siècle ressemblera t’elle à cela ? Communicants, mensonges et attaques (ignobles) à répétition ?

    Autre chose de choquant : « les Français ». Nous entendons cette expression à tout bout de champ. Mais ces politiques et les communicants qui écrivent leurs discours, savent ils réellement qui sont ces français qu’ils ne cessent de citer ? Ils parlent en notre nom pour dire tout et son contraire. De plus nous savons très bien que nous allons de toute façon voter pour quelqu’un qui n’aura pas le pouvoir qu’il prétend qu’il aura. Il n’y a qu’à voir les événements récents, les marchés financiers font et défont les Gouvernements.

    Le fossé entre les politiques et les citoyens se creuse… Pas étonnant d’entendre le fameux « tous pourris » quand on entend ces petites phrases et les mensonges de tous camps dans cette campagne…

    Les principaux bénéficiaires ? Les extrémismes…et l’abstention. A n’en pas douter !

    Sauf si la guéguerre excite "les français"…


    Sébastien Leurquin


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