• Entre l'amour et la haine, il y a... L'eurostar !

     Entre l'amour et la haine, il y a... L'eurostar !

    Entre l'amour et la haine, il y a... L'eurostar !

      Au Bourget, le 22 janvier dernier, l'ennemi de François Hollande était clair, net et précis : Le monde de la finance. Marquant par la même occasion un retour aux sources, un retour aux valeurs propres de la gauche, valeurs que le peuple socialiste entend. Un peuple s'abreuvant de ces paroles, autant enjoué par ces dires que par le concert précédent le meeting de la star Suisse Yannick Noah. Un mois plus tard à la City de Londres, le public devant le candidat Socialiste ayant changé, le discours adopté en suit l'étrange cadence. Il n'est plus question d'ennemi, la finance un si bel ami.

    "La gauche a été au gouvernement pendant 15 ans au cours desquels nous avons libéralisé l'économie, ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n'y a rien à craindre"

     Rien à craindre ? Mais alors ou est donc passé l'ennemi de cette terrible «bataille», qui a « pris le contrôle de l'économie et de nos vies », ce responsable de la crise qui « par son emprise est devenu un empire ». Cette finance qui s'est « affranchie de toute règle, de toute morale... » ...

    « Le changement, c'est maintenant »

     Dans ce même discours, le changement était prôné, le changement de ce « gouvernement en connivence avec les puissants ». Mais « Attention ! » disait le favoris des sondages, « Le changement n'est pas simplement celui d'un président, d'un gouvernement ou d'une majorité. C'est un changement de politique et de dimension qu'il faut offrir... Si la finance est l'adversaire il faut l'affronter, sans faiblesses. » Avant de marteler qu'il faut « Montrer nos armes »

     Comment douter que ces armes n'ont pas été martelées au nez de la finance lors de déclarations à la presse anglaise ? Avec des propos aussi violent que ce « Il n'y a rien à craindre », se disant dans la continuité de Barack Obama et mettant en avant le fait qu'il ne soit « pas très à gauche » en terme de finance... Il est clair que François Hollande affirme plus que jamais sa stature de ferme régulateur. De quoi faire trembler l'ennemi, ce terrible empire de la finance.

    Dans tout les cas, en ces temps de perturbations météorologiques où le vent se fait terriblement sentir, la direction de celui ci est très clair. De gauche à droite. Nicolas Sarkozy, dans le Figaro Magazine, se laissant emporter vers l’extrême droite, Marine Le Pen, dans la peur de perdre ses électeurs, se radicalisant également vers l’extrême extrême droite, et maintenant Hollande se dirigeant vers sa droite... A ce rythme là on comprends bien pourquoi il n'y aurait « plus de communistes en France ».


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