• Le Tour de France se jouera au sprint !

    Le Tour de France se jouera au sprint !

     

    Le Tour de France se jouera au sprint !

                 Hollande rêve de maillot jaune...                                              ...et Sarkozy tente une ascension difficile


    Que ce soit en cyclisme ou en politique, la grande boucle est réputée pour regrouper à la fois des étapes de plaine, de montage et de contre la montre.  Tous les concurrents ont ainsi une chance de s’illustrer, sur une simple étape ou à l’arrivée. Néanmoins la tradition veut que le Tour se termine au sprint sur les Champs-Elysées. 
    Focus sur l’étape Urnes – Elysée qui possède le profil idéal pour un sprinter, surtout cette année… 

    Après plusieurs mois de course, la dernière ligne droite se profile. Et comme dans la plupart des étapes mythiques une échappée de favoris s’est constituée, composée de François Hollande et Nicolas Sarkozy. A une dizaine de points, les outsiders François Bayrou, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Et loin, très loin, le peloton, et comme lors du Tour de France, la majorité des coureurs le composant sont de quasi inconnus pour le grand public : Philipe Poutou, Nathalie Arthaud, Corine Lepage, Olivier Nihous, Nicolas Dupont-Aignan, Gilles Bourdouleix...pour ne citer qu’eux. A part quelques exceptions (souvent d’anciennes vedettes, proches de la retraite) à l’image d’Eva Joly ou de Dominique de Villepin.
    Les commentateurs sont donc unanimes : au vu de l’avance de l’échappée, le Tour devrait se jouer au sprint entre les deux favoris. 

    François Hollande devance son rival dans les pronostics et il est en tête de l’échappée. Pourtant c’est Nicolas Sarkozy qui est idéalement placé, dans la roue du leader socialiste. En effet, il n’a rien à perdre puisqu’il part de tout en bas (avec une cote de popularité de 30%). Hollande, lui, à peur de la chute. Son intérêt premier est de ne pas perdre. Là est toute la différence entre les deux coureurs : à l’heure actuelle Sarkozy concourt pour gagner, Hollande pour ne pas perdre.

    En repoussant le plus tard possible l’annonce de sa candidature, le président sortant s’est placé dans la roue de son adversaire, il garde ainsi ses chances de le déposer sur la ligne au moment du sprint final. En témoigne la hausse de 3 points dans les sondages pour Sarkozy le lendemain de son apparition dans le 20h de TF1. Le candidat UMP (au contraire de François Hollande) n’a pas peur de choquer, son virage à droite et ses propositions chocs (de référendum sur le droit de vote des étrangers et sur les chômeurs, notamment) ont pour conséquence de créer le débat autour de lui. On parle de lui, il attire l’attention sur lui, et ses propositions sont débattues partout : dans la Presse, dans la rue, en famille, entre amis…

    Le faux pas de Hollande à la City de Londres montre qu’une chute est toujours possible. Néanmoins Hollande ne doit pas se focaliser sur son adversaire s’il veut gagner. Car c’est en ayant trop peur de la chute et en faisant tout pour ne pas perdre qu’il risque justement d’être battu.

    Sarkozy donne de grands coups de pédale. Le sprint final sera indécis. Sarkozy passera t’il Hollande sur la ligne ? Hollande saura t’il maintenir son avance à défaut de l’accroître ? Qui portera le maillot jaune au soir du 6 mai ?

    Sarkozy à choisi l’arrivée au sprint sur les Champs-Elysées. 
    Et sur le Tour de France, lors d’une arrivée au sprint on voit souvent le gagnant rester le plus longtemps possible dans la roue de son adversaire direct, avant de surgir et de le déposer sur la ligne. 
    Sarkozy = Cavendish ? A suivre.

    Sébastien Leurquin


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